Une après-midi orageuse, une envie de dire, et un front brulant de fièvre …
Quoi de plus parfait pour écrire encore du n’importe quoi que personne ne lira …
C’est toujours ainsi quand les mots emmurés dedans, semblent frapper longtemps contre les parois du cœur, frapper si longtemps qu’il en perd le rythme de ses battements, et moi le peu de raison qui se tenait au bout de mes pensées …
Tout est un bazar dedans …du réel et des folies enfantines ,et des étoiles de mer par dessus les nuages, et des trains filants dans la nuit de suie , et des envies de partir , partir et courir et se laisser tomber dans l’eau doucement , se noyer doucement comme j’en avais toujours eu peur…
Et quelqu’un qui m’attend lorsque j’en aurai fini de mourir…
Et nous vivrons doucement pour ne pas réveiller le temps…
Cela ressemble à jeter à la mer un million de bouteilles porteuses de lettres, et se dire que quelque part quelqu’un aura ma lettre et comprendra, la mer ne pourra pas tout dévorer, une d’elles échappera et vivra dans les mains de celui qui dépliera son corps froissé…
Mais il n’y a personne …
J’ai la manie de laisser tomber les gens, dés qu’ils prennent trop d’espace dans le cœur…
C’est une façon d’éviter les déceptions …et de finir sa vie solitaire aussi …
Pour qu’il n’y ait jamais personne …
J’hallucine…
Je trouve ce texte bien profond. Voici de simples raisons pour lesquelles on pourrait écrire...
Ecrire,
Ecrire quand la solitude enivre,
Ecrire même quand les mots semble revenir en écho
Ecrire pour soigner le mal de vivre
Ecrire, pour mettre mettre de l'ordre dans cet immense chaos
Ecrire, à rendre la feuille ivre
Ecrire, ne serait-ce que pour le plaisir de tisser des mots
Ecrire même si point ça ne délivre
Ecrire, pour feindre de soigner ces étranges maux
Il est assez profond ton texte!